Primo Levi : Si c'est un homme
Présentation générale Adaptation théâtrale Vision universaliste
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Dossiers pédagogiques Exemple de mise en œuvre pédagogique
G. de Bosio P. Marché M. Revault d’Allonnes R. Waintrater P. Chaussat C. Biet H. Waysbord
Auschwitz III Monowitz Auschwitz - Birkenau - Monowitz Fossoli Les tatouages La sélection Sonderkommando
De la pièce Expositions
Extraits de films Extraits de textes

Entretiens avec Régine Waintrater

Régine Waintrater est psychanalyste et maître de conférences à l’Université Paris VII. Elle a écrit de nombreux textes sur les conséquences des traumatismes liés aux violences extrêmes.


La sélection
La sélection dont il est question ici désigne le moment où, les trains convoyant des Juifs, étant arrivés à Birkenau, ces derniers étaient triés en deux colonnes. La plupart étaient dirigés vers les blocs des chambres à gaz et assassinés dans les heures suivantes (ils n’étaient pas immatriculés et ne rentraient dans le camp que pour y être mis à mort). Le reste était généralement dirigé vers les camps d’Auschwitz 1 ou d’Auschwitz Monowitz, pour y travailler jusqu’à la mort des suites de la violence des traitements qui leur étaient réservés. Ainsi la sélection est le moment où les SS décident en quelques secondes de la vie ou de la mort de la population juive, dès son arrivée. Il existe également un autre type de sélection (cf. extrait 14 : « La grande sélection » »). Il s’agit des sélections de déportés malades ou qui avaient atteint un stade d’épuisement général qui les rendaient inaptes au travail et donc inutiles aux yeux des SS.


La honte
La violence subie et l’humiliation permanente impriment un sentiment de honte dans le corps même des rescapés qui influe sur leur vie toute entière après les camps.


Le corps
Comment vivre après les camps, avec un corps qui a enduré la violence des coups, la faim et la saleté. Cet état laisse des séquelles dont on constate les conséquences des dizaines d’années après.


Le traumatisme
Le traumatisme (du grec trauma : blessure) est une violence subie ou bien dont on a été spectateur et que le psychisme n’a pas symbolisé. Ainsi les traces de cette violence (images, sons, odeurs) reviennent (hantent) le sujet toute sa vie durant.